Cessons d’importer ce qui n’est réglementairement pas autorisé en France !

Dans un courrier adressé au Ministre de l’Agriculture daté de ce 27 janvier, Dominique Langlois, Président d’Interbev appelle à l’application, dès à présent, de l’article L.236-1A du Code rural, en interdisant la commercialisation sur le marché français des viandes bovines importées, provenant d’animaux :

– qui ont été nourris avec des farines animales ;

– qui ont été nourris avec des antibiotiques utilisés comme activateurs de croissance ;

– qui ne sont pas tracés individuellement depuis leur lieu de naissance jusqu’à leur lieu d’abattage, et ce, dans le strict respect de la réglementation européenne :

« Cet acte politique apportera, enfin, aux professionnels de la filière viande bovine française la garantie suivante : celle de ne plus voir leur modèle d’élevage – caractérisé́ par des fermes à taille humaine (60 vaches en moyenne), une alimentation du troupeau à l’herbe (80% de la ration des bovins spécialisés allaitants) et principalement produite sur l’exploitation (90% de la ration alimentaire du troupeau produite par l’éleveur, sur sa ferme) – exposé à la concurrence déloyale de systèmes industriels beaucoup plus compétitifs, mais aussi beaucoup moins vertueux sur le plan sanitaire, environnemental et relatif au bien-être animal ».

Culture Viande associe sa voix à ce courrier. La compétitivité de notre élevage et de nos entreprises repose sur le principe fondamental que nos concurrents respectent et assument les mêmes contraintes règlementaires, législatives, environnementales, bien-traitance animale que les nôtres. Ce qui n’est visiblement pas le cas aujourd’hui comme le souligne justement le Président Langlois.

Extrait du FLASH, la lettre hebdomadaire de Culture Viande n°4 du 29/01/21