Développement durable

Les activités des entreprises françaises des viandes s’inscrivent dans une logique de développement durable, que ce soit en terme d’eau et d’énergie, d’optimisation des coproduits et de gestion optimale des déchets (par la valorisation de la biomasse notamment), et de maillage du territoire.

Franck Porcher (Cooperl) témoigne de ce qu’est l’économie circulaire à l’échelle de l’entreprise. https://www.youtube.com/watch?v=vN352X-ATYs

Par ailleurs, en valorisant les savoir-faire traditionnels à l’échelle industrielle, Culture viande agit en matière de recrutement et de gestion prévisionnelle des emplois, de formation professionnelle et de prévention dans les conditions de travail.
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En terme de protection animale également, les industries françaises des viandes se portent garantes des attentes sociétales.

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Eau et énergie

Soucieuse de son impact sur l’environnement, la filière viande a souhaité mettre en place, en 2009, une enquête approfondie auprès des établissements d’abattage et de transformation des viandes, qui sera répétée tous les deux ans et concerne notamment l’utilisation en eau et énergie.
Les premiers résultats permettent de dresser une photographie de la consommation en eau et en électricité de nos établissements, et, compilés à d’autres sources de données, permettent de proposer à nos adhérents des mesures visant à traquer les postes de travail où des économies peuvent être réalisées.

En ce qui concerne l’énergie, des procédés de méthanisation de la biomasse issue de nos activités permettent de générer de l’énergie en interne, utilisable par l’entreprise ou diffusable auprès des collectivités. D’autres énergies renouvelables peuvent être également développées, comme la production d’électricité photovoltaïque sur nos sites.
En ce qui concerne l’eau, nos sites traitent leurs effluents dans des stations d’épuration, qui peuvent être internes à l’entreprise, sous contrôle des autorités officielles. Par ailleurs, les entreprises assurent une compatibilité qualitative et quantitative de leurs effluents, en conformité avec la réglementation en vigueur.

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Co-produits

Seulement 30 à 40% d’un animal vif, selon l’espèce, se trouvent commercialisés en tant que viande.
Le reste, que l’on regroupe sous le vocable de « co-produits animaux », n’est pas à considérer comme un rebus : parmi ces co-produits se trouvent des produits excellents à la consommation (les produits tripiers par exemple) et d’autres sont à valoriser dans d’autres filières.

Parmi ces co-produits animaux, on distingue d’une part les autres denrées alimentaires destinées à la consommation humaine :abats rouges (ex : foie de veau) et blancs (ex : pieds de cochon), pannes (graisse de porc), suif (graisse de bœuf ou sang de porc), et d’autre part les sous-produits animaux non destinés à la consommation humaine.
Concernant spécifiquement les sous-produits animaux, la collecte, les traitements et les voies de valorisation de ces sous-produits non destinés à la consommation humaine sont encadrés par une réglementation européenne, strictement appliquée et contrôlée dans les entreprises du secteur viande.

C’est ainsi que pour la filière des animaux de boucherie, près d’un million de tonnes de sous-produits animaux peuvent emprunter en toute sécurité les filières de valorisation technique telles que le pet food (aliments pour animaux de compagnie), l’oléochimie ou la fabrication de fertilisants.

De plus, les peaux sont valorisées par l’industrie du cuir et d’autant mieux lorsque l’attention est portée par les éleveurs sur le bien-être de leurs animaux (traitement antiparasitaire, parcours des animaux, exempt d’éléments pouvant blesser, litière paillée, …).

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Valorisation de la biomasse

La valorisation de la biomasse permet de produire un amendement organique à haute valeur ajouté, ainsi que de l’énergie sous forme de biogaz.
Les fumiers et le lisier récupérés en abattoirs, comme les déchets récupérés du traitement des eaux usées ainsi que les boues des stations d’épuration, sont généralement recyclés en amendements organiques soit sous forme d’épandage direct, conformément à la législation en vigueur émanant du Ministère de l’écologie, soit de plus en plus sous forme de compost ou par méthanisation en mélange avec d’autres matières organiques. Cette dernière voie permet à la fois de produire un amendement organique à haute valeur agronomique ainsi que de l’énergie sous forme de biogaz.

Par ailleurs, les déchets industriels sont maîtrisés,
tout comme les filière de gestion de ces déchets, afin d’optimiser leur valorisation.
Le process industriel de notre secteur génère des déchets qui, lorsqu’ils ne sont pas envoyés en incinération, sont pour la plupart acheminés vers des filières de recyclages (papiers, carton, ferrailles, palettes en bois). Quant aux déchets dangereux (tubes néon, huile de maintenance usagée par exemple) ils sont soit détruits, soit récupérés par des sociétés spécialisées. Responsables des déchets qu’elles génèrent jusqu’au détenteur final, les entreprises assurent le suivi des circuits de leur élimination.

Ainsi les entreprises maîtrisent les gisements et les filières de gestion de leurs déchets et s’orientent vers l’optimisation de leur valorisation.

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Industrie des viandes et territoires

Les 150 établissements exploités par les adhérents du SNIV-SNCP sont situés au plus près des zones d’élevage de chaque espèce.

Cette répartition, sur l’ensemble du territoire, permet de limiter les transports des animaux, dans un souci de protection animale, d’optimisation du coût énergétique du transport en vif, mais également de maintien de l’emploi sur tout le territoire, en assurant ainsi sa pleine participation à l’aménagement du territoire.

Implantations des adhérents de Culture Viande : abattoirs, ateliers de découpe, usines de produits élaborés en bovins, veaux, porcs et ovins.