Viandes bovines : cotations « au beau fixe » (Idele-Institut de l’élevage)

Face à une demande toujours soutenue et une offre le plus souvent limitée, les cotations des gros bovins finis mâles et femelles atteignent des sommets, en France comme ailleurs en Europe.

Le marché porteur entraîne une hausse de la demande des engraisseurs français et tire les cotations des broutards vers le haut, d’autant que les bonnes disponibilités fourragères chez les éleveurs naisseurs ne pressent pas les sorties.

Les cours des veaux gras n’ont cessé d’augmenter depuis août, l’offre étant également inférieure à la demande. Seule ombre au tableau, le prix du veau nourrisson en France est à son plancher automnal du fait du pic des naissances.

En viande ovine, ce sont les faibles disponibilités sur les marchés qui marquent la conjoncture. Hormis l’Espagne qui parvient à produire plus que les années précédentes, l’offre reste restreinte dans les autres pays membres de l’UE à 27, de même qu’au Royaume- Uni. En Nouvelle-Zélande, malgré une production en légère baisse, les envois sont dynamiques à l’approche de Noël, tandis qu’en Australie, la recapitalisation semble porter ses fruits et les exportations de viande ovine repartent à la hausse.

 + d’infos, Tendances lait & Viande n°332 – oct. 2021 : ici.

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