« Fini les steaks, saucisses et autres pavés de soja. Les fabricants de préparations végétales ne pourront plus utiliser un vocabulaire emprunté au monde de la viande pour dénommer leurs produits ».
Le journal Le Télégramme s’est tourné vers Culture Viande pour décrypter l’adoption le 27 mai dernier par l’Assemblée Nationale de la Loi relative à la transparence de l’information sur les produits alimentaires.
Les dénominations utilisées pour désigner des denrées alimentaires d’origine animale ne peuvent être utilisées pour décrire, commercialiser ou promouvoir des denrées alimentaires comportant des protéines végétales.
« Quand on voit des emballages où apparaissent des photos de produits végétaux qui ressemblent à s’y méprendre à de vrais steaks hachés, on peut considérer qu’il y a une forme de tromperie des consommateurs. D’autant plus qu’on trouve souvent ces produits dans les mêmes rayons » a commenté Mathieu Pecqueur directeur général de Culture Viande.
Escalope, pavé, saucisse, … « Ces termes font croire aux consommateurs que ce sont des produits équivalents à la viande, alors que ce n’est pas le cas : ils n’ont pas les mêmes qualités nutritionnelles. De plus, dans une viande hachée, il n’y a que de la viande. Alors que les préparations végétales comportent une multitude d’ingrédients pour texturer le produit, lui donner de la couleur et du goût, … Bref pour qu’elles ressemblent à de la viande ». Un décret avenir fixera les conditions d’application et la part de protéines végétales au-delà de laquelle cette dénomination ne sera pas possible.
Extrait de L’ACTU, la lettre hebdomadaire de Culture Viande n°23 du 8 juin 2020