Sociétal : le difficile chemin de la concertation avec les parties prenantes (Anses)

Il est un chemin que les filières, les organismes ou les entreprises empruntent de plus en plus désormais, celui qui mène à la concertation des parties prenantes : société civiles, ONG et contestataires de tout poils, consommateurs, … pour l’ANSES notamment, il est désormais établi qu’il vaut mieux faire AVEC que CONTRE.

Régine Fraysse-Boutrais, sociologue à l’ANSES chargée du développement des relations avec les parties prenantes est venue témoigner ce 14 janvier auprès du SYRPA, l’association des responsables communication de l’agriculture et de ses filières. Au sein du service Mission Sciences Sociales, Expertise et Société (MISSES), elle tente de « former, d’informer et de contribuer au débat public ».

« S’impliquer auprès des parties prenantes nécessite de rebattre un certain nombre de cartes tant dans la gouvernance de l’Agence, que de mettre en place des instances de dialogue et de mieux formaliser les contributions à l’expertises », témoigne Mme Fraysse-Boutrais.

Une Charte de l’ouverture à la société a été signée en 2011 et élargie en 2016 par 7 organismes publics d’évaluation des risques sanitaires (Anses, Brgm, Ifsttar, Ineris, Irstea, Santé publique France).

Associations de citoyens, organisations professionnelles, syndicats de salariés, syndicats agricoles, … nombreux sont les interlocuteurs qui ont un besoin de reconnaissance et qui appellent au débat. Principal enseignement de ce parcours initiatique : « il est devenu désormais plus qu’utile de se mettre en ordre de marche pour apporter des réponses plus rapide et plus efficace de l’Agence ».

Pour Culture Viande, une discipline à laquelle les filières viandes sont également engagées au travers la signature du Pacte pour un engagement sociétal et l’engagement dans la démarche RSE ISO 26 000.

Extrait de L’ACTU, la lettre hebdo de Culture Viande n°3 du 17/01/2020

Contact : François Cassignol, fcassignol@cultureviande.fr – Tél.: 01 53 02 40 04