Ce 16 décembre le collectif Les Z’Homnivores avec le soutien de la Région Bretagne organisait un débat sur le Référendum pour les animaux :
– Jean-François Braunstein (Philosophe, auteur de La Philosophie devenue folle : le genre, l’animal, la mort), a alerté sur les intentions des promoteurs de ce référendum : abolir la viande et l’élevage ;
– Gilles Luneau (Journaliste et écrivain, Auteur de Steak barbare et Hold-up végan sur l’assiette) a dénoncé la manipulation engagée pour faire émerger une perception anthropomorphique de la souffrance animale : « Les animaux d’élevages ne sont pas des animaux domestiques ». Plutôt que de parler de bien-être animal, une valeur essentiellement subjective, il renvoie à la notion de bientraitance qui consacre non pas le droit des animaux, mais le devoir des hommes. « Il y a une manipulation à ignorer la mort : qui sait aujourd’hui attraper un poulet, le tuer et le plumer ? Il faut que chacun assume sa place dans l’échelle trophique : il faut tuer pour manger ».
– Jean-Baptiste Moreau (Député LREM, agriculteur, Rapporteur du projet de loi sur l’agriculture et l’alimentation, adopté en 2018) a tenu à lever le voile sur la manœuvre des initiateurs du référendum, dont Xavier Niels (Minitel Rose, Free), Jacques-Antoine Granjon (VentesPrivées VeePee), et Marc Simoncini (Meetic) : préparer le marché pour leurs start-ups de produits substituts de la viande.
– Ghislain Zuccolo (Directeur de Welfarm – Protection mondiale des animaux de ferme) s’est déclaré en faveur de la signature du référendum. Son objectif : libérer les animaux des fermes, en les sortant des cages et systèmes de contention.
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Extrait de L’ACTU, la Lettre hebdomadaire de Culture Viande n)52 du 21/12/2020