Prioriser l’engraissement pour contrer la décapitalisation.

La France est un acteur historique important sur le commerce de bovins vivants et de viande bovine. Or la réduction du cheptel bovin à l’œuvre depuis 2017 modifie les équilibres : si la baisse des exports de broutards se confirme en 2022, les exportations de viande sont globalement en hausse, avec d’importants rééquilibrages entre les pays clients. Quant aux jeunes veaux, les échanges entre la France et l’Espagne se renforcent. Lors de la conférence organisée par Interbev* au Sommet de l’Élevage ce 6 octobre sur le thème : « Décapitalisation bovine : quelles perspectives pour le commerce extérieur ? », les intervenants ont largement échangé sur les différentes hypothèses d’orientation de l’offre mâle dans le contexte de décapitalisation, qui se traduisent soit par une priorisation de l’engraissement en France, soit par le maintien de l’export de broutards. Les abatteurs français ont affiché leur volonté de maintenir, voire renforcer, l’engraissement français, et se sont dit prêts à contractualiser pour atteindre cet objectif. (*) Communiqué : ici.