Plan de surveillance et de contrôle 2022 : surtout volailles, produits de la mer et lait cru (Dgal)

Comme chaque année, les animaux de boucherie seront concernés :

  • – par le Plan de contrôle des résidus et contaminants chimiques,
  • – ainsi que par les Plans de surveillance de la contamination des denrées alimentaires par les radionucléides sur le territoire français,
  • – tout comme par celui de la contamination des viandes hachées de bœuf et de veau par E.coli STEC (prélèvements au stade de la production).
  • En revanche, la surveillance de l’antibiorésistance portera sur les produits de volaille (alternance entre animaux de boucherie et volaille) et la surveillance en poste de contrôle frontalier sur la surveillance de la résistance aux antibiotiques, également sur la volaille.
  • En 2022, l’essentiel des PSPC (Plans de surveillance et plans de contrôle) spécifiques sera focalisé sur les produits de la mer (Listeria monocytogenes) et sur la volaille (Campylobacter, Salmonella spp.et Clostridium difficile).
  • A noter aussi, un plan de surveillance sur fromages au lait cru portant sur Salmonella, STEC et Listeria monocytogenes, ainsi qu’un plan exploratoire – toujours en lait cru – portant sur Campylobacter.
  • Par ailleurs, à la DGAL, l’organisation a changé depuis mai 2021 ; c’est désormais le Bureau de la gestion intégrée du risque (BGIR) qui regroupe l’ensemble des missions de coordination (programmation, suivi de la réalisation et bilan) et d’élaboration des instructions techniques relatives aux dispositions spécifiques aux PSPC.

  • Des plans de surveillance et de contrôle 2020, perturbés par la Covid19, reportés sur 2021
  • En 2020, la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 a eu un fort impact sur les ressources humaines et matérielles liées aux activités de surveillance et de contrôle de la DGAL. Aussi certains plans ont été priorisés et d’autres reportés en 2021. C’est le cas du Plan de surveillance de la contamination des viandes hachées de bœuf par les Ecoli STEC, du Plan de surveillance de la contamination des charcuteries sèches tranchées et préemballées par les staphylocoques à coagulase positive et du Plan de surveillance de la contamination des saucissons secs de porc par Salmonella spp. Ces 3 plans portaient sur la distribution. En revanche, le Plan de contrôle des résidus chimiques des animaux de boucherie a bien été réalisé sur la campagne 2020 et les résultats sont donc disponibles (cf ci-après).

Résidus de médicaments vétérinaires sur animaux de boucherie : très peu de non-conformités

Sur les 25 547 échantillons prélevés pour recherche de promoteurs de croissance, substances interdites ou indésirables type chloramphénicol et hormones (34% des prélèvements), ainsi que de résidus de médicaments vétérinaires typeantibiotiques et anti-inflammatoires (33% des prélèvements), très peu de non-conformités ont été observées. 

En bovins : les 21 non-conformités font suite à des prélèvements ciblés réalisés à l’abattoir (présence de traces d’injection, de fracture ou de lésions). La proportion globale de non-conformités est faible (0,12 [0,08-0,19]) et en légère diminution par rapport à 2019. Le groupe de substances présentant le plus de non-conformités semble être celui des antibiotiques (17 non-conformités) suivi des anti-inflammatoires mais c’est également dans ce groupe que le ciblage des prélèvements est le plus fréquemment réalisé. 

En porcs, les 9 non- conformités (dont 7 antibiotiques et assimilés) font aussi suite à des prélèvements réalisés à l’abattoir. Les critères de ciblage indiqués sont, la plupart du temps, pertinents (présence de traces d’injection, de lésions (abcès) ou conformation particulièrement bonne de l‘animal). La proportion g lobale de non-conformités est très faible (0,09% [0,05-0,18]). 

En filières ovine/caprine et équine, les proportions globales de non-conformités sont faibles (respectivement 0,83% [0,49-1,43] et (0,8% [0,5-1,4]) et stables depuis 2017.

Extrait du FLASH de Culture Viande daté du 14/01/2022 diffusé le 18/01/2022