Culture Viande s’était mobilisé et avait alerté les filières bovines et porcines, ainsi que les parlementaires pour dénoncer les pratiques d’usurpation des dénominations qui se multipliaient. Les substituts de viande fabriqués à base de produits végétaux et ingrédients de toute nature, qui empruntaient les images, recettes et mots des véritables produits carnés devront désormais décliner leur vraie identité.
Le Parlement vient d’adopter définitivement, par un vote à l’unanimité, une proposition de loi visant à interdire « l’utilisation de dénominations pour désigner des denrées alimentaires d’origine animale pour promouvoir ou commercialiser des denrées alimentaires comportant des protéines végétales ».
Ce texte*, pour lequel il convient d’attendre les décrets d’application qui en préciseront la portée et les sanctions, vise à renforcer la transparence de l’information du consommateur sur les produits agricoles et alimentaires. Il reprend les mesures votées en octobre 2018 dans la loi Egalim et censurées à l’époque par le Conseil constitutionnel. Autre disposition importante dans ce texte, en restauration, l’affichage de l’origine des viandes porcines, ovines et des volailles devient obligatoire comme c’est déjà le cas pour la viande bovine.
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