Si la RHD a été sommée de fermer les lieux de restauration, les entreprises de restauration* frappées par une crise soudaine, brutale et imprévisible n’en sont pas moins restées actives.
Projetées dans une lutte contre le gaspillage alimentaire, il leur a fallu gérer les denrées commandées et parfois livrées, qui, à l’instant de l’annonce du confinement, ne trouvaient plus preneurs.
Les entreprises se sont également mobilisées pour assurer la continuité du service aux secteurs stratégiques : les armées, les hôpitaux, établissements de santé et Ehpad, ainsi que les centres d’incarcération.
Beaucoup ont également répondu aux mairies afin d’assurer une livraison à domicile dans des villes et villages. Alors que la maîtrise des risques sanitaires a constitué la colonne vertébrale du service, le début de déconfinement annoncé avec la réouverture des cantines scolaires appelle trois mots d’ordre :
– protection (sanitaire des convives et des collaborateurs),
– dialogue (avec chacun des clients),
– et maîtrise (des approvisionnements, des denrées et des coûts).
Le protocole sanitaire pour une réouverture sereine est également inédit :
– maintien de la distance physique à table,
– respect des gestes,
– barrières en cuisine et au service,
– création de zones de prise de repas, nettoyage des salles et des matériels.
(*) Le SNRC (Syndicat national de la restauration collective) intervenait ce 5 mai sur le thème « Restauration collective : un service public et social incontestable. Webinaire enregistré à regarder : ici (en cours de chargement).
Extrait de L’ACTU, la lettre hebdomadaire de Culture Viande n°19 du 11 mai 2020