Dans un communiqué de presse* daté de ce 20 avril, la FICT tire le signal d’alarme : « La viabilité́ des entreprises de charcuterie traiteur et avec elle la pérennité́ de toute la filière porcine est en jeu ».
Alors que les matières premières carnées représentent en moyenne plus de 50% des coûts de production des entreprises de charcuterie, ces dernières sont confrontées à une augmentation importante et simultanée de tous leurs coûts de production :
– flambée du prix du porc (+35% depuis le début de l’année) aujourd’hui à 1,686€ (semaine 15) ;
– augmentation importante des prix du bœuf due à un déficit de l’offre ;
– forte augmentation de tous les autres coûts : emballages, énergie (électricité́ , gaz), transports et main d’œuvre.
La FICT appelle donc à une application rapide et concrète par les enseignes de distribution de la Charte d’engagements enseignes-distributeurs.
Cette charte engage les enseignes GMS à rouvrir des renégociations avec leurs fournisseurs, pour prendre en compte les surcoûts subis, qu’ils soient agricoles ou industriels, et à ne pas appliquer de pénalités logistiques aux défauts de livraison dus à la crise.
« La prise en compte dans les contrats avec les distributeurs des surcoûts subis par les entreprises de charcuterie est essentielle pour sauvegarder notre filière, nos entreprises, nos emplois, nos savoir- faire et pouvoir continuer de proposer aux consommateurs lesproduits de charcuterie qu’ils aiment déguster » a déclaré Bernard Vallat, Président de la Fict.