« Les promesses de renégociations par les distributeurs actées dans la charte d’engagement enseignes-fournisseurs, signée fin mars, ne sont globalement pas tenues » alerte la Fict dans un communiqué* diffusé ce 10 juin : moins de 40% des entreprises ont pu bénéficier à ce jour de renégociations significatives.
Face à la flambée des coûts de production et aux renégociations insuffisantes, près de 40% des entreprises de charcuterie ont des produits dont les tarifs ne permettent plus de couvrir les coûts de production.
Par ailleurs, plus de 25% des entreprises risquent d’être contraintes de réduire leurs effectifs en 2022.
« Au-delà̀ du respect de la charte signée en avril, la solution pour sauvegarder nos entreprises de charcuterie est une répartition équilibrée des marges dans la filière. Pour cela, nous incitons les distributeurs à réduire leurs marges. En effet, pour la distribution, le rayon charcuterie est le plus rémunérateur des rayons alimentaires suivis par l’Observatoire de la Formation des Prix et des Marges. » a déclaré Bernard Vallat, président de la FICT.
(*) Communiqué : ici.