Faux steaks : 60 millions rétablit la vérité

Faux steaks : 60 millions rétablit la vérité

Culture Viande se félicite du travail que l’association 60 millions de consommateurs vient de dévoiler sur les substituts à la viande à base de soja, de pois ou de céréales […].

 

FAUX STEAKS ET VRAIS ERSATZ MARKETING : 60 MILLIONS RETABLIT LA VERITE   

Culture Viande se félicite du travail que l’association 60 millions de consommateurs vient de dévoiler sur les substituts à la viande à base de soja, de pois ou de céréales.

Dans son dossier intitulé « Des steaks végétaux pas si naturels » publié dans la revue n°522 datée de janvier 2017, dix galettes et pavés végétaux préemballés achetés en grande surface sont passés à la loupe. La sentence est sans équivoque : contrairement à ce que croient les Français, ces produits ne sont ni un moyen de manger plus sain, ni de préserver l’environnement. Ils ne constituent par ailleurs en rien une assurance pour le bien-être animal.des-steaks-vegetaux-pas-si-naturels

Stéphane Walrand, Directeur de recherches du laboratoire de nutrition humaine à l’INRA de Clermont-Ferrand, rappelle qu’ « aucune des protéines végétales de ces produits ne contient les neuf acides aminés essentiels pour l’organisme pour fabriquer du muscle, des enzymes, des anticorps et des hormones. […]. Elles ne contiennent quasiment  aucun éléments minéraux clés, comme le fer et le zinc, alors que la viande en est une source importante ». Il ajoute : « Soyons clairs. Un steak végétal, même riche en protéines, n’aura jamais le même « profil » nutritionnel que son homologue animal ». A noter que l’eau figure en tête de la liste des ingrédients de ces produits et représente près de 30% de leur poids.

Cette enquête illustre ce que Culture Viande argumente de longue date :

– ces produits ne sont pas des aliments santé, encore moins des aliments minceur compte tenu de leurs teneurs en matières grasses, notamment lorsqu’ils contiennent du fromage ;

– ils peuvent induire les consommateurs en erreur en usurpant les mots de l’univers des viandes, laissant à penser qu’ils constitueraient une alternative à la viande en conservant ses bénéfices ;

– ces produits n’ont rien de naturel puisqu’ils sont fabriqués à partir de toute une palette d’ingrédients et d’additifs (colorants, gélifiants, épaississants, exhausteurs de goûts, …), afin de se tenter d’approcher l’apparence, la texture et la saveur de la viande … le tout vendu deux à trois fois le prix de la viande !

Tous ces éléments débouchent sur la question de la tromperie des consommateurs : qu’en pense la DGCCRF ?

 

Extrait de l’ACTU, la Lettre hebdomadaire de Culture Viande n°1-2017 du 6 janvier 2017

Contact : François Cassignol, fcassignol@cultureviande.fr – Tél.: 01 53 20 40 34 – 06 83 90 67 05