Étude Image de la viande hachée de boeuf auprès des consommateurs (Opinionway 2020)

Étude Image de la viande hachée de boeuf auprès des consommateurs (Opinionway 2020)

ETUDE VIANDE HACHEE 2020 Opinion Way (OpinionWay 2020) – 116 slides.

Parmi les enseignements :

#1 Une image de la viande hachée positive grâce à une perception de qualité qui s’est améliorée au cours de dernières années. Le travail entrepris sur la traçabilité, le développement à l’échelle de toutes les entreprises françaises d’un audit collectif et commun, ainsi qu’aux résultats partagés (cf les journées Sécuriviandes de Culture Viande), la fin du minerai, la composition pur boeuf et la démultiplication des références (5, 10 15% MG x haché classique, haché basse pression, haché façon bouchère, haché au couteau, …), ont largement contribué à améliorer l’image de la viande hachée.

2# La catégorie bé,éfici de facteurs extrinsèques, dont la tendance du Burger qui nourrit une dimension gourmande de la viande hachée.

3# Viande hachée et Steak hachée : des perceptions équivalentes pour des usages proches.

VIANDE HACHéE : UNE IMAGE AU BEAU FIXE (Opinion Way)

Interbev réunissait ce 8 décembre 2020 son Groupe Communication Viande hachée. A l’ordre du jour : la réactualisation de l’étude VIANDE HACHEE, réalisée par OpinionWay*.

Cette étude confirme que la viande hachée est un incontournable dans l’assiette et le quotidien des consommateurs : pour 64% des répondants, elle constitue un aliment de base.

Sa consommation reste stable, voire augmente, alors que le contexte général est à la déconsommation.

Steak haché et viande hachée partagent une image de qualité équivalente :

Pour les consommateurs, ce sont des aliments plaisirs avec lesquels ils sont garantis de ne pas avoir de mauvaises surprises. La perception de qualité tend à s’améliorer encore, sous la double impulsion de l’offre en GMS avec l’élargissement des gammes, et de la tendance burger, devenue un incontournable en RHD.

La dimension de réassurance prédomine largement dans cette perception de qualité, dont les items arrivant en tête sont :

  • la mention pur bœuf (93%),
  • l’origine France (91%), l
  • la transparence sur la race (86%), l
  • a possibilité d’acheter moins gras -5% (83%),
  • les conditions d’élevages respectueuses sans antibiotiques (86%) et sans OGM (86%).

En définitive, la viande hachée est avant tout associée à des dimensions ultra-rationnelles… au regard desquels les territoires émotionnels largement investis par de nombreux produits restent encore ici comme inexplorés.

Le plaisir et la dimension émotionnelle sont les deux contre-allées d’un boulevard grand ouvert aux viandes hachées.

CONSO : LES éLABORéS (+4,3%) TIRENT LES ACHATS DE VIANDES PAR LES MéNAGES à LA HAUSSE (+1,7%)

(Kantar – Novembre 2020)

Pendant le second confinement, les viandes de boucherie (+1,7%)* ont été plébiscitées (bœuf 1,2%, agneau +9,2%, porc +3%) excepté les viandes de veau (-4,8% vs -0,9% sur les 11 mois de 2020).

A y regarder de plus près, l’analyse montre que :

  • si les achats des ménages de viande de boucherie sont au global toujours en hausse en ce mois de novembre 2020 (+1,7%), c’est sous l’effet de la forte croissance des achats des élaborés (+4,3%), avec : des achats de viandes hachées (VH) fraiches en hausse de +5,5%, dont les VH pures bœuf de +6,1% et les VH surgelées de +10,3% ;
  • hors élaborés, les achats de viandes de boucherie (+0,4%) souffrent d’une désaffection des viandes de bœuf (-1,7%) et de veau (-3,5%), compensées par les viandes porcines (+3,1%) et ovines (+8,3%).

Concernant les circuits de distribution, on note une grande disparité. Ainsi, concernant les viandes de bœuf, les achats totaux (+1,2%) connaissent des hauts et des bas :

– de très fortes hausses des volumes achetés en boucherie artisanale (+17,5%), superettes (+24,9%), et drive (+101%), en raison d’acquisition constante de nouveaux clients depuis le mois d’avril (taux de pénétration) ;

– des baisses dans les grands circuits généralistes (hypers et supers) dues à des baisses de taille de clientèle et de fréquence d’achat (-3,6% dans les hypers, -6,5% dans les supers). Mais au global sur l’année, la pénétration des acheteurs dans ces circuits reste stable.

(*) Données Panel Kantar Novembre 2020.