Eco-score : un coup d’com qui dessert l’information des consommateurs

Plusieurs groupes privés* ont lancé ce 7 janvier un éco-score « indépendant » des produits alimentaires.

Il repose sur la base de données Agribalyse, … alors que le Gouvernement pilote depuis plusieurs semaines une expérimentation nationale de l’affichage environnemental sur ce sujet : l’objectif partagé entre pouvoirs publics, ONG et filières, vise à proposer un affichage environnemental fiable, transparent, complet et reposant sur une méthode de calcul solide et collectivement validée.

Dans un communiqué ce 7 janvier, Interbev dénonce la publicité qui est faite de cet éco-score qui dessert l’information des consommateurs et appelle le Gouvernement à condamner cette initiative, dont la méthode n’a reçu aucune validation dans le cadre de l’expérimentation nationale.

Ses limites méthodologiques contribuent à̀ pénaliser les viandes issues d’élevages herbagers au profit de systèmes beaucoup plus « intensifs », ce qui va à l’encontre de l’objectif d’une bonne information que vise l’étiquetage environnemental qui se doit d’être véritablement utile aux consommateurs et à la protection de l’environnement.

Culture Viande associe sa voix à celle d’Interbev.

 

(*) Ces groupes : l’application de notation des aliments Yuka, avec ses deux homologues ScanUp et Etiquettable, la base de données OpenFoodFacts, l’épicerie bio en ligne La Fourche, les FoodTech de livraison FoodChéri et Seazon, l’appli FrigoMagic ainsi que le cabinet de conseil ECO2 Initiative.

 

A lire également : « L’intérêt de consommer de la viande est de plus en plus jugé sous l’angle environnemental », Interview de Christophe Lapasin, secrétaire général de Célene – Revue LSA 18/11/2015.