Le marché de l’électricité est passé d’un stade « fluctuant » (de 40 à 60 €/MWH) ces
dernières années, à un stade « volatile et instable », avec un prix qui est monté au-dessus de 1000€/MWH en juillet dernier.
Même chose pour le gaz, où le marché est monté à 300€/MWH.
La fermeture technique actuelle des centrales nucléaires impacte pour 1⁄4 de la
production et ampute la capacité de la France de 100 TWH sur une capacité de production de 400 TWH.
Pour Stéphane Sorin (Collectif énergie) : « Le scénario catastrophe tient
également à la fermeture des centrales à charbon en France pour des raisons politiques ; en Europe également, la Belgique et l’Allemagne ont fermé des centrales nucléaires. Quant aux centrales hydrauliques, elles sont frappées par la sécheresse. Conséquence : l’extrême pointe de la consommation en France n’est potentiellement pas couverte… d’où le plan de sobriété développé actuellement, et le plafonnement du prix de l’énergie des centrales décarbonées à l’échelle européenne » Dans ce contexte, les entreprises doivent passer d’une stratégie d’achats d’énergie à une stratégie de gestion du risque où le prix de l’énergie est en augmentation de x5 à x10. L’enjeu est moins à la négociation qu’à l’achat « au bon moment ».
(*) Podcast audio de l’intervention de Stéphane Sorin au Congrès de Culture Viande ce 21 sept. 2022, à 1:18:50 : ici, avec slides de présentation de M. Sorin : ici.
Contact : Christophe Lapasin – Célene – Tél.: 01 53 02 40 18.