Le Conseil d’Administration de Culture Viande réuni en visioconférence le 7 décembre dernier a souhaité saisir le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno LE MAIRE, pour appeler des mesures face à l’envoi du tarif de l’électricité.
Dans un courrier adressé ce 14 décembre et cosigné par l’Adepale, Célene, La Coopération Agricole, la FIA, la FNEAP et la FNIL, Culture Viande alerte sur le niveau du prix du marché de l’électricité qui a bondi en un an, de 60 à 222€/MWh :
« La réduction de la TICFE ne sera pas suffisante. C’est une mesure d’exonération exceptionnelle de la TICFE qu’il faut prendre, ainsi que de la TICGN pour toutes les entreprises que nous représentons » ont alerté les organisations signataires.
Une des causes de cette inflation du prix de l’électricité pour les entreprises françaises tient au mécanisme même de régulation (ARENH), qui depuis 2019, définit un quota d’électricité nucléaire devenu notoirement insuffisant pour satisfaire la demande, comme le confirme la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE).
« Aussi, comme l’UNIDEN et d’autres organisations, nous plaidons avec force pour un relèvement immédiat du stock d’énergie électrique disponible pour les entreprises françaises ».
Car une part non négligeable d’une électricité moins chère car produite par les centrales nucléaires françaises est exportée au bénéfice d’entreprises compétitrices des pays limitrophes : « c’est leur donner un avantage compétitif en termes de prix, et en termes d’amélioration de leur impact carbone ! ».
Face à cette situation, et pour toutes les entreprises, industries et PME, Culture Viande et ses co-signataires appellent à :
– relever immédiatement le plafond ARENH d’électricité disponible ;
– agir sur les taxes comme le recommande la Commission européenne, en exonérant les entreprises de la TICFE et TICGN ;
– et à atténuer le coût du transport de l’électricité qui correspond à 1/3 du prix de cette énergie.
Courrier in extenso : ici.