Pendant le second confinement, les viandes de boucherie (+1,7%)* ont été plébiscitées (bœuf 1,2%, agneau +9,2%, porc +3%) excepté les viandes de veau (-4,8% vs -0,9% sur les 11 mois de 2020).
A y regarder de plus près, l’analyse montre que :
– si les achats des ménages de viande de boucherie sont au global toujours en hausse en ce mois de novembre 2020 (+1,7%), c’est sous l’effet de la forte croissance des achats des élaborés (+4,3%), avec : des achats de viandes hachées (VH) fraiches en hausse de +5,5%, dont les VH pures bœuf de +6,1% et les VH surgelées de +10,3% ;
– hors élaborés, les achats de viandes de boucherie (+0,4%) souffrent d’une désaffection des viandes de bœuf (-1,7%) et de veau (-3,5%), compensées par les viandes porcines (+3,1%) et ovines (+8,3%).
Concernant les circuits de distribution, on note une grande disparité. Ainsi, concernant les viandes de bœuf, les achats totaux (+1,2%) connaissent des hauts et des bas :
– de très fortes hausses des volumes achetés en boucherie artisanale (+17,5%), superettes (+24,9%), et drive (+101%), en raison d’acquisition constante de nouveaux clients depuis le mois d’avril (taux de pénétration) ;
– des baisses dans les grands circuits généralistes (hypers et supers) dues à des baisses de taille de clientèle et de fréquence d’achat (-3,6% dans les hypers, -6,5% dans les supers).
Au global sur l’année, la pénétration des acheteurs dans ces circuits reste stable.
(*) Données Panel Kantar Novembre 2020.
Extrait de L’ACTU, la lettre de Culture Viande n°53 du 28 décembre 2020