L’Anses a actualisé en avril dernier ses références nutritionnelles en vitamines et minéraux pour la population adulte française en bonne santé et réévalué l’ensemble des références nutritionnelles pour les populations spécifiques. Elle relève qu’en 2019 « la couverture du besoin en certains nutriments tels que le fer, la vitamine B9, l’iode et la vitamine D, reste un enjeu de santé publique ». La couverture des besoins en vitamine B9 (folates) nécessite une attention particulière pour la population féminine. La consommation de foie couvre bien les besoins en Vitamine B9.
La vitamine B12 (cobalamine), synthétisée par les micro-organismes du rumen (et présente dans les abats -notamment le foie- et la viande) est impliquée dans le métabolisme de la vitamine B9. Bien que l’Anses ait défini un apport satisfaisant (AS), pour la vitamine B12, une déficience de cette dernière peut également entraîner des atteintes neurologiques avec une démyélinisation progressive au niveau du cerveau et de la moelle épinière, qui s’accompagne de troubles moteurs et de la sensibilité.
L’ANSES rapporte qu’une « déficience en vitamine B12 est particulièrement fréquente chez les végétaliens ».
La viande et les abats sont encore des sources importantes zinc, oligoélément essentiel impliqué dans l’activité de près de 300 enzymes et celle de plus de 2500 facteurs de transcription. L’Anses relève également que la biodisponibilité du zinc est réduite par les phytates (présentes notamment dans les céréales et les légumineuses).
Bref, une somme d’éléments qui plaident pour une consommation diversifiée.
Extrait du FLASH, la lettre hebdomadaire de Culture Viande n°19 du 14 mai 2021