Du fait de la complexification des process, l’automatisation se développe rapidement.
C’est en particulier le cas pour la découpe et pour les espèces présentant des variations anatomiques limitées (porc, volaille).
Ainsi, l’évolution de la robotisation de la découpe depuis quarante ans au Royaume-Uni a permis de développer les capacités des opérateurs sur la chaîne de transformation (perception sensorielle, contrôle de la motricité, prise de décision pour le trait de coupe).
Leur utilisation est motivée par plusieurs objectifs : plus grande sécurité, qualité constante, meilleur rendement, plus grande rapidité, diminution des
coûts liés au salaire, au recrutement et à la formation des salariés.
En contrepartie, le robot doit effectuer les activités de boucherie aussi bien qu’un humain : maintenir la pièce à couper dans une position appropriée ; éviter tout mouvement pendant le coupage; déterminer le trait de coupe en fonction de critères anatomiques; utiliser la technologie adéquate (jet d’eau, laser, lames tranchantes, etc.) ; contrôler la pièce obtenue.
Pour cela, un robot « intelligent » est requis.
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