Suite à l’annonce de la publication d’une nouvelle lettre ouverte de la Cooperl pour justifier son départ de tout dispositif collectif, Inaporc et ATM Porc rappellent les mécanismes collectifs qui sécurisent tous les éleveurs de porcs français vis‐à‐vis de l’équarrissage, dans un communiqué daté de ce 6 octobre et reproduit ici :
Grâce aux accords interprofessionnels mis en place par Inaporc, ATM Porc finance pour tous les éleveurs de porcs l’enlèvement des animaux trouvés morts en ferme sur tout le territoire. Au‐delà de la mutualisation au niveau national qui permet une équité entre tous les éleveurs de porcs, les accords permettent la prise en charge par les distributeurs (grande distribution et artisans) de 80% du coût du ramassage en élevage.
Grâce au dispositif collectif, les éleveurs paient 20% du coût. Devant le nombre limité d’acteurs de l’équarrissage, la négociation d’une seule voix au nom des éleveurs de toutes espèces permet de peser dans une négociation où tous les coûts sont évalués et toutes les voies de valorisation prises en compte. Notons que la valorisation des graisses en biocarburants est prise en compte dans ce cadre.
Il est utile de rappeler que la gestion antérieure par les pouvoirs publics reposait sur des réquisitions par les préfets avec des tarifs imposés sans discussion. Aujourd’hui, le dispositif collectif permet de négocier dans l’intérêt de tous les éleveurs. Les ATM ont toujours été ouverts à l’intégration de projets collectifs innovants permettant de faire baisser les coûts et développer des actions vertueuses pour l’environnement. La bonne gestion collective de l’équarrissage est le garant du maintien d’une politique sanitaire la plus sécurisée possible portée par tous les acteurs de la filière porcine française.