ADEME : 3 appels à projets pour des solutions innovantes

L’ADEME lance des Appels à Projets (AAP), dans le cadre de l’action « Démonstrateurs » du Programme d’investissements d’avenir, jusqu’en janvier 2021.

Destinés aux entreprises, ils permettent de financer les projets innovants dont les montants sont supérieurs à 2 M€ sur trois thématiques :

– les systèmes énergétiques et les villes et territoires durables : la neutralité carbone implique de « décarboner » l’intégralité des systèmes énergétiques de la production aux usages. Trois axes sont prioritairement concernés :

1/ les systèmes énergétiques optimisés ;

2/ la production et la fourniture d’énergies renouvelables et les vecteurs énergétiques renouvelables ;

3/ l’optimisation environnementale à l’échelle d’un bâtiment ou d’un îlot (en construction ou en rénovation) ou d’un territoire ;

l’économie circulaire, l’éco-efficience dans l’industrie, l’agriculture et l’eau : l’objectif est de développer de nouveaux produits, technologies, modèles d’affaires ou services dans les domaines industriels, agricoles ou territoriaux, permettant de passer d’un modèle économique linéaire «fabriquer, consommer, jeter» à un modèle circulaire. Ils doivent pouvoir s’appuyer sur les nouvelles solutions numériques et notamment sur l’intelligence artificielle ou encore la métrologie. Les quatre axes thématiques de l’AAP sont :

1/ l’écoconception des produits et des services ;

2/ la production plus efficiente en ressources matières et en énergie ;

3/ la prévention de la production de déchets, l’optimisation de leur collecte et la production de ressources matières ou énergétiques secondaires, le traitement des déchets ultimes ;

4/ la collecte, le traitement et la distribution de l’eau, les solutions d’économie et de gestion de la ressource, les modèles d’affaires et de gestion innovants dans le domaine de l’eau ;

– la bioéconomie et la protection de l’environnement : l’AAP est constitué de deux axes thématiques :

1/ la protection de l’environnement afin de préserver la biodiversité, la qualité de l’air, les ressources matières, l’énergie et l’eau ;

2/ la bioéconomie visant à adopter de nouveaux modes de production, valorisation et consommation des ressources, dont la biomasse. La bioéconomie englobe l’ensemble des activités liées aux systèmes de production, à la mobilisation et à la transformation durable de la biomasse, qu’elle soit forestière, agricole, aquacole, agroalimentaire ou halieutique pour des valorisations dans les filières alimentaires, les produits bio-sourcés et l’énergie.

Extrait de L’ACTU, la lettre hebdomadaire du Culture Viande n°19 du 11 mai 2020