Accords CETA & MERCOSUR : la filière réaffirme son rejet

Dans un communiqué diffusé ce 18 septembre, Interbev fait état de « Deux rapports édifiants : l’un publié par la Commission européenne au mois de mai sur le système de traçabilité́ des viandes canadiennes, l’autre par la Commission d’évaluation sur le projet d’accord avec le Mercosur ». Au regard des conclusions de ces rapports, Interbev réitère sa demande de suspension immédiate de l’application provisoire du CETA, et de rejet de l’accord UE – Mercosur :

– concernant le CETA, Interbev juge inacceptables les nombreuses défaillances mises en lumière par la Commission européenne sur le système de tracçabilité́ des viandes canadiennes : « Il ne garantit pas que ces viandes soient vraiment issues de filières sans hormone et sans anabolisant ».

– le rapport sur le Mercosur montre que l’augmentation des exportations de viandes bovines Sud- Américaines se traduit par une accélération de la déforestation d’au moins 5%. Interbev ajoute : « En outre, l’absence de réciprocité́ des normes de production en matière d’environnement, de bien-être animal ou de traçabilité́ constatées dans le système de production Sud-Américains, tout comme le manque de fiabilité́ des contrôles opérés, posent question quant à la qualité de ces viandes ».

Dans le respect de nos territoires comme de nos citoyens, l’interprofession refuse d’accepter tout autre accord qui donnerait lieu à l’importation de viandes ne respectant pas strictement les normes imposées aux producteurs européens sur le plan sanitaire, environnemental et du bien-être animal.