Castration des porcelets : 3 protocoles identifiés

Par courrier en date du 8 juin dernier Culture Viande a alerté le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie sur le fait qu’à ce jour, aucune méthode, validée par les autorités sanitaires et vétérinaires, n’est proposée aux éleveurs de porcs pour leur permettre de poursuivre la castration des porcelets en conformité avec la règlementation qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022.

Lors de l’Assemblée Générale d’Inaporc et au cours des entretiens que nous avons eus avec le cabinet du Ministre, il semble que plusieurs pistes se dessinent sur cet important dossier ; trois protocoles d’anesthésie locale devraient être proposés aux éleveurs :

  • La procaïne, qui est actuellement disponible, mais jugée insuffisamment efficace par les autorités

vétérinaires ;

  • Le tri-solfen, jugé efficace mais qui ne dispose pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) en Europe ;
  • La lidocaïne, dont l’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) est déjà déposée, mais ne concerne pas le

porc.

Les services du Ministère, en relation avec l’ANMV (agence nationale du médicament vétérinaire), travaillent sur la mise en place effective de ces méthodes.

Culture Viande maintient sa pression pour que ces dispositifs soient opérationnels au plus vite.

Un autre dossier doit également être rapidement traité : celui de la détection des carcasses de porcs entiers à odeurs et leur retrait du circuit de la consommation humaine comme le prévoit, à ce jour, la réglementation française et communautaire.

Extrait du FLASH, la lettre hebdomadaire de Culture Viande n°28 du 16 juillet 2021.