Pascal Berthelot, Assemblée générale de Culture Viande, 11 octobre 2016 à Paris
Qui de mieux placé qu’un journaliste comme Pascal Berthelot (Europe 1) pour parler avec les entreprises françaises des viandes du traitement médiatique ?
« Le sujet « viande », annonce-t-il, c’est pour nous journalistes un sujet comme un autre : s’il accroche ? Tant mieux ! … s’il énerve ? Excellent ! … s’il horrifie ? … C’est parfait ! ».
Il ajoute : « le B.A.-BA du métier de la presse c’est de traiter des trains qui n’arrivent pas à l’heure ; les journalistes sont formés à cela. L’information qui fait de l’audience, c’est celle qui pointe ce qui cloche, celle qui détecte le grain de sable qui grippe la machine, celle qui ébranle l’ordre établi, celle qui défend le faible et l’opprimé ! Tout simplement parce que le cerveau de l’homme fonctionne comme ça. C’est ancestral ».
Alors que faut-il faire pour que ça change ? « Une chose soit claire : personne ne changera la presse et les médias ! Ce qui signifie que… c’est à la viande de changer ! il faut arrêter d’appeler à un traitement « équilibré » de vos sujets. Au mieux ce sera un article « pour/contre» qui est de toute façon une mise au front. Il faut être armé ! ».
Les armes :
– être « présent», ne serait-ce que pour se positionner contre les idées reçues !
– dialoguer avec les associations de consommateurs, les journalistes, les parlementaires,
– et faire goûter l’excellence viande !
Extrait du verbatim prononcé lors de l’Assemblée générale de Culture Viande du 11 octobre 2016 à Paris
Contact : François Cassignol – fcassignol@cultureviande.fr – Tél.: 01 53 02 40 34 – 06 83 90 67 05