Accompagnement des entreprises à l’exportation :
Coop de France et SNIV-SNCP favorables à un dispositif réactif, efficace et transparent
Les entreprises coopératives et privées du secteur des viandes oeuvrent tous les jours pour positionner les animaux et les viandes françaises sur les marchés européens ainsi qu’auprès des pays tiers. Pour cela, il est nécessaire d’adapter en permanence l’offre à la demande.
Afin d’améliorer encore les performances du dispositif d’accompagnement des entreprises à l’exportation, Coop de France et le SNIV-SNCP préconisent de reprendre la réflexion autour d’une organisation réactive, efficace et transparente :
– sous une bannière commune, des missions claires et prioritairement ciblées sur la coordination des acteurs doivent permettre d’atteindre une meilleure réactivité de la filière. En l’occurrence, la priorité absolue doit être la simplification des démarches administratives pour faciliter les échanges commerciaux ;
– les acteurs économiques majeurs de l’exportation doivent être associés directement au dispositif ;
– les animaux vivants et la viande doivent être abordés séparément puisqu’ils font appel à des compétences et des réseaux différents ;
– un correspondant reconnu par les entreprises et les départements ministériels concernés doit avoir capacité à coordonner les actions mises en place et les organismes existants.
Dans le contexte économique difficile que traverse la filière bovine, le dispositif doit être léger et souple. Il évitera ainsi les confusions -qu’aurait entraînées une forme GIE- entre les missions dédiées à l’interprofession, qui ne sont pas de nature économique, et la fonction économique des entreprises.
« On ne peut réduire l’export à un marché d’opportunité pour dégager nos productions ! L’élevage bovin français est aujourd’hui en grande difficulté structurelle. La stratégie de la filière ne peut se résumer à organiser le dégagement de ses produits à l’export, alors même que notre pays est en déficit net de viande bovine de plus de 120 000 tonnes/an. La filière doit définir une stratégie pour trouver de nouveaux équilibres pour les différentes catégories de produits (broutards, jeunes bovins, …). L’interprofession bovine est le lieu privilégié pour en débattre, mais cela passe également par une meilleure coordination avec les organisations dédiées au commerce extérieur » ont déclaré Philippe Mangin et Jean-Paul Bigard, pour Coop de France et le SNIV-SNCP.
Contacts : Jacques Poulet – Coop de France (01 44 17 57 02) & Pierre Halliez – SNIV‐SNCP (01 53 02 40 04)