Le 6 octobre, l’ADEME présentait les nouveautés méthodologiques et les nouvelles données de la base Agribalyse 3.1 établissant l’empreinte environnementale par Analyse du Cycle de Vie (ACV) de plus de 2500 produits alimentaires et 200 produits agricoles bruts. Le replay de cet événement et les nombreux supports techniques sont disponibles ici. L’ADEME distingue cette base de données de la mesure d’affichage environnemental portée par le ministère de l’Écologie et rendue obligatoire par la loi Climat et résilience à partir de l’an prochain. Pourtant la base de données publique affiche une note globale (selon la méthode européenne du « Single score ») facilement exploitable dans ce cadre. A deux chiffres après la virgule les valeurs semblent robustes, mais ne sont pas assorties des incertitudes de calcul. Seule apparait une note de qualité (DQR) absconse, allant de 1, très bon, à 5, très mauvais. Malgré l’investissement considérable consenti par l’ADEME dans ce projet depuis 2010, de nombreux biais méthodologiques persistent conduisant à afficher qu’un kg steak haché cuit contribue 170 fois plus au changement climatique qu’un même volume de lentilles cuites !