Observatoire des Prix et des Marges : la hausse des volumes de haché impacte les indicateurs à la baisse

« Les indicateurs de marge brute (différence entre la valeur de vente et le coût en matière première) du maillon abattage- découpe ont globalement progressé pour la viande porcine et sont restés stables pour la viande bovine. L’augmentation de la demande de viande hachée en 2020, liée aux confinements successifs, s’est traduite par une hausse des fabrications à partir de viande allaitante ou de muscles traditionnellement mieux valorisés ». C’est ce qu’indique le Rapport annuel de l’Observatoire de la Formation des Prix et des Marges (OFPM) remis au Parlement et présenté ce 15 juin à la presse (webinaire : ici). A l’amont, les prix à la production ont diminué à l’exception notable de la viande ovine :

– en viande porcine, bien que tirée par la demande asiatique, la cotation E + S a diminué de -8 cts/kg en 2020 par rapport à 2019, conséquence du contexte sanitaire et de la fièvre porcine en Allemagne. « Sur la viande porcine, nous avions vécu une année 2019 relativement exceptionnelle avec la montée en puissance de la demande chinoise« , a rappelé Philippe Chalmin (photo), président de l’OFPM. Malgré l’apparition en Europe de quelques foyers de fièvre porcine africaine, les prix sont restés en 2020 « à des niveaux relativement satisfaisants », en moyenne 1,57 euro/kilo carcasse, a estimé M. Chalmin ;

Observatoire des Prix et des Marges : la hausse des volumes de haché impacte les indicateurs à la baisse

« Les indicateurs de marge brute (différence entre la valeur de vente et le coût en matière première) du maillon abattage- découpe ont globalement progressé pour la viande porcine et sont restés stables pour la viande bovine. L’augmentation de la demande de viande hachée en 2020, liée aux confinements successifs, s’est traduite par une hausse des fabrications à partir de viande allaitante ou de muscles traditionnellement mieux valorisés ». C’est ce qu’indique le Rapport annuel de l’Observatoire de la Formation des Prix et des Marges (OFPM) remis au Parlement et présenté ce 15 juin à la presse (webinaire : ici). A l’amont, les prix à la production ont diminué à l’exception notable de la viande ovine :

– en viande porcine, bien que tirée par la demande asiatique, la cotation E + S a diminué de -8 cts/kg en 2020 par rapport à 2019, conséquence du contexte sanitaire et de la fièvre porcine en Allemagne. « Sur la viande porcine, nous avions vécu une année 2019 relativement exceptionnelle avec la montée en puissance de la demande chinoise« , a rappelé Philippe Chalmin (photo), président de l’OFPM. Malgré l’apparition en Europe de quelques foyers de fièvre porcine africaine, les prix sont restés en 2020 « à des niveaux relativement satisfaisants », en moyenne 1,57 euro/kilo carcasse, a estimé M. Chalmin ;

– en viande bovine, « la forte hausse de la consommation de viande hachée a eu pour conséquence de modifier la valorisation des carcasses » a indiqué P. Chalmin. Le prix moyen pondéré des gros bovins entrée abattoir s’est ainsi replié de -4cts/kg ;

– en viande de veau, les cours ont reculé de -10cts/kg, conséquence de la pandémie de Covid et de la
fermeture des circuits de restauration hors domicile.

L’indicateur de marge brute de la distribution progresse pour le panier de viande bovine ou le jambon libre-service ; il est en repli pour le porc frais, le steak haché. Interrogé par l’AFP, M. Chalmin a souligné le caractère « très, très particulier » de la conjoncture en 2020, avant de renvoyer au prochain rapport, en 2022. Communiqué de Presse : ici.

– en viande bovine, « la forte hausse de la consommation de viande hachée a eu
pour conséquence de modifier la valorisation des carcasses
» a indiqué P. Chalmin. Le prix
moyen pondéré des gros bovins entrée abattoir s’est ainsi replié de -4cts/kg ; – en viande
de veau
, les cours ont reculé de -10cts/kg, conséquence de la pandémie de Covid et de la
fermeture des circuits de restauration hors domicile.
L’indicateur de marge brute de la distribution progresse pour le panier de viande bovine ou le jambon libre-service ; il est en repli pour le porc frais, le steak haché. Interrogé par l’AFP, M. Chalmin a souligné le caractère « très, très particulier » de la conjoncture en 2020, avant de renvoyer au prochain rapport, en 2022. Communiqué de Presse : ici.